Loin de chercher à nous convaincre à tout prix, Colin C. Tipping nous assure, que le pardon total est « la clé de notre propre bonheur ». Dans les événements de la vie où les gens nous blessent, ou du moins nous croyons qu'ils le font, nous réagissons en contrepartie comme si nous étions des victimes. Notre culpabilité et notre haine envers nous-mêmes se traduisent en émotions profondément réprimées. Par le biais de son livre "Le pouvoir du pardon total", l'auteur britannique Colin C. Tipping, qui habite Atlanta, aux États-Unis, depuis 1984, nous affirme que, par le pardon total, nous réussirons à chasser notre souffrance et notre mal-être, évitant ainsi toutes les maladies qui pourraient nous assaillir. Dans toute situation dramatique qui arrive dans la vie, on déforme ce qui se produit et l'on en fait notre propre interprétation qui, selon toute perspective, est loin de la vérité. « À partir d'une histoire, on fait 95 % d'histoires» explique Colin C. Tipping. En conséquence de ce que l'on croit être arrivé, on se culpabilise et on fait de soi-même une victime. En utilisant une ou plusieurs techniques du pardon total, on apprend à se pardonner et à se libérer de toute emprise négative sur nous. Alors que l'on croit que la personne nous a nui, elle nous a au contraire aidé à être moins vulnérable et plus forte sur le plan émotif. Pourquoi donnez autant d'importance au pardon total ? Parce que le pardon traditionnel ne fonctionne pas. Je dirais même qu'il maintient les gens dans un état conscient de victime. Le pardon total, quant à lui, libère les gens d'être consciemment une victime. En fait, le pardon total est quelque chose dont nous avons tous besoin si nous voulons évoluer en tant qu'être humain, du moins plus que nous ne le faisons maintenant. Ce serait une façon de mettre fin aux guerres et aux séparations. Le pardon total est quelque chose que l'on fait avant tout pour soi-même. Vous ne pardonnez pas pour celui que vous pardonnez. D'ailleurs, la personne que vous pardonnez ne ressent pas votre énergie, seul vous pouvez la ressentir. | Le film " Le chemin du pardon", m'a touchée et j'avoue que je l'ai utilisé pour libérer des émotions . www.hds.to/films/le-chemin-du-pardon-2016-streaming.php?nocache# Il n'a rien d'exceptionnel à titre artistique et cinématographique sans doute, mais il fonctionne pour s'accompagner sur le chemin du pardon. ( faire abstraction de la forme liée au contexte culturel ainsi qu'au public ciblé auquel il s'adresse visiblement). Le Chemin du pardon film de Stuart Hazeldine, sorti en 2016Le Chemin du pardon (aussi appelé La Cabane ; The Shack) est un drame américain réalisé par Stuart Hazeldine et sorti en 2017. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman chrétien à succès "La Cabane" de William Paul Young. ... Four years after a tragedy, Mack receives a note in his mailbox asking him to return to the shack. The note is signed from "Papa" and Mack suspects it could be from God, whom his wife Nan always refers to as "Papa." Against his better judgment, he accepts the invitation and finds something there that will change his life forever. |
• Je libère ma conscience de tout sentiment de : blessure, abandon, trahison, solitude, tristesse et colère.
• Je me pardonne complètement, et je m'accepte en tant que bienveillant, généreux et créateur.
• Je me libère du besoin de m'accrocher à des émotions et à des idées de manque, de limitation reliées au passé, et je me libère de toutes les barrières qui entravent l'amour et l'abondance et dont je suis conscient en ce moment.
• Je crée ma vie, et j'ai le pouvoir d'être à nouveau moi-même, de m'aimer inconditionnellement et de me soutenir, tel que je suis, dans tout mon pouvoir et toute ma magnificence.
• Je reconnais que je suis un être spirituel vivant une expérience humaine, et je m'aime et me soutiens dans chaque aspect de mon humanité.
• Je m'honore pour avoir eu le courage de traverser ces épreuves et pour avoir été capable de dépasser le stade de victime. Je suis libre !
Il était une fois un homme perdu. Depuis des années, il vivait de razzias, de rapines, de massacres, de vols. Il était farouchement cruel, sans pitié, malade d'une folle rage. C'était un homme perdu, un homme en ruine.
Un jour qu'il cherchait il n'aurait su dire quoi au juste, l'idée lui vint d'aller en haut du grand pierrier trouver l'ermite, qui n'avait rien à voler dans sa cabane sinon une litière de feuilles sèches, pour lui demander peut-être un espoir, un pardon.
Le vieil homme l'écouta.
Puis il lui sourit, et, lui montrant un arbre sans vie, calciné par la foudre, lui dit :
« Tu vois, là, ce vieil arbre mort ? Eh bien, tu seras pardonné quand il refleurira. »
Autrement dit jamais ! Alors à quoi bon, vieil homme ? Autant retourner à mes saccages.»
Et le bougre redescend, dévale et lance ses godillots insensés sur les cailloux. Il repart pour son dur travail, là où il ne sait faire que ça. Pendant des années encore, il s'use et s'acharne à semer le malheur, la peur et la haine.
Un soir qu'il avance pour se poser dans un lieu isolé, désolé, il trouve là une femme qui a rassemblé sa marmaille affamée autour d'un chaudron. Il s'avance et soulève le couvercle. Le chaudron est plein de pierres et la femme chante une berceuse :
« Dormez, mes petits. Dormez jusqu'à demain. Maman vous fait la soupe. Dormez encore un peu. Dormez jusqu'à demain. »
L'homme hausse les épaules, renverse le chaudron des pierres qui le remplissent, y jette, après l'avoir coupée en morceaux, la viande du mouton qu'il a volé aujourd'hui. Il prend soin de raviver le feu sous le chaudron et s'en va en pleurant sur une telle misère.
C'est ce jour-là que le vieil arbre mort a refleuri.
Extrait de Contes des sages qui guérissent, Marie Faucher