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"La médecine, c’est l’eau, les fruits; la nourriture est la principale médecine, car si nous ne mangeons pas, nous tombons malades, tout ce que nous consommons quotidiennement est de la médecine pure. Quand nous parlons aussi de médecine, quand nous avons une belle conversation, nous pouvons guérir la personne qui est malade, qui pleure ou qui a perdu son amour et sa famille, tout est médecine pour nous. C’est pourquoi le peuple mapuche prend soin de son territoire, de son eau, des pierres, du chant, parce qu’il y a les grands-parents et les grands-mères." "Dans les choses simples, il y a la médecine, dans les fleurs, les plantes, la contemplation. Profitons de ces espaces que nous devons parfois ne pas valoriser. Profitons de la mer, de la campagne, de l’eau, du fleuve, de la montagne, tous ces lieux sacrés de guérison. Embrasser un arbre, être à la campagne en écoutant la rivière couler, comment descend une cascade, comment passent les oiseaux, vous guérir…" "Prendre l’odeur des plantes, de l’eau, des fruits, des fleurs, de nos frères que nous embrassons avec leurs différences et coutumes… nous sommes riches en connaissance parce que le grand univers et le grand ciel qui nous donne les quatre grands-parents-vent, qui quand ils veulent se transforment en ouragan et là-bas il n’y a aucun scientifique qui construise comme des bombes nucléaires, mais tout arrive quand il le faut." "Nous avons la terre mère qui est notre mère et qui nous embellit, alors de quelle pauvreté parlons-nous ? Honte à ce moment où la politique et les religions trahissent leur mère nature, nous, les Mapuches, ne nous sentons pas pauvres." Elle a ajouté qu’il y a des médecins qui viennent avec elle parce qu’ils ont réalisé que la médecine ancestrale n’est pas n’importe qui, mais qu’elle est guérisseuse; dans leurs espaces de guérison, ils ont beaucoup de gens qui viennent , et c’est pourquoi elle invite à les visiter pour partager l’apprentissage. “tout ce que donne la grand-mère, c’est la médecine, celles avec lesquelles les arrière-grands-parents guérissent, nous avons tous le devoir de prendre soin de l’air, car nous l’aspirons tous. Beaucoup de gens sont encore à la recherche et ne réalisent pas que Le genre de vie qu’ils mènent est fatigant et épuisant, il est honteux de voir comment ils continuent à trahir nos frères qui veulent mener une bonne vie, nos jeunes doivent être les gardiens de cette connaissance”. https://ecoosfera.com/sabiduria-indigena-ancestral-medicin…/ Au delà du mental revenir à l'écoute du coeur et à l'écoute subtile de la Vie en nous, c'est le chemin qui va nous mener vers la connaissance de ce que les peuples autochtones d'amérique nomment avec le "Mitakuye oyasin" , ou encore le principe d'unité de la vie. Bonne écoute à vous, André Riviera parle. Araho |
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Avril 2024
Auteur/ AuthorLes pieds dans l'eau, après une cérémonie au tambour |